La dualité chez Fabrice Alleman est évidente. D’abord dans ses études, dans son moyen d’expression ensuite. Deux instruments sont utilisés dans ce disque: le soprano qui évoque Charlie Mariano et John Coltrane; le ténor qui évoque Sonny Rollins et Bob Mintzer.
Dans le processus d’enregistrement aussi: en studio et en concert. Dans son répertoire encore: des compositions originales surtout mais aussi des thèmes issus de la tradition du jazz. Mais de cette dualité surgit le troisième élément, essentiel et dominant : la musique du jazz “jazz” comme disait Boris Vian, joué dans une grande complicité avec la rythmique, une rythmique de rêve capable de cerner et de servir les moindres intentions du leader. Ce quartet s’installe au plus haut niveau sur la scène du jazz car à l’issue du concert donné au Festival de Jazz de Liège, Fabrice Alleman s’est vu attribuer le prix Nicolas Dor.
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