Alain Deval et sa nouvelle «dream team» (Yannick Peeters à la contrebasse et Steven Delannoye au saxophone) offrent un second album calme et posé révélant un style musical qui s’éloigne des sentiers musicaux déjà exploités. Avec «Bal Folk», Collapse met d’avantage l’accent sur la recherche esthétique que sur la recherche purement technique. Le quartet affirme une esthétique plus personnelle naviguant entre musique écrite et musique improvisée. Cette configuration du quartet à la Ornette Coleman (absence d’instrument harmonique) ouvre la voie à l’improvisation libre où la rythmique remplit des fonctions harmoniques et où chaque instrument expérimente au profit de nouvelles sonorités.
Collapse rassemble des influences musicales diverses: un goût commun pour la scène new-yorkaise actuelle (Tony Malaby, Mary Halvorson ou Kris Davis) et l’héritage musical d’Alain Deval (le free jazz des années 60, le rock et la musique électronique).
L’album s’est également vu influencé par son travail plastique autour des compositions abstraites sur des matières métalliques et géométriques. On retrouve sur l’album cette représentation graphique du son, des compositions et des arrangements.
Toutes les compositions sont d’Alain Deval sauf le titre n° 2 (Lente) est de Yannick Peeters et le titre n°9 (Up the hill) est de Steven delannoye.
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