On dit souvent qu’une chanson c’est plus ou moins 3 minutes ! 3 minutes, le temps d’un petit bonheur, d’un petit blues, c’est léger et profond, c’est fort et doux. Alors, ce titre m’est venu comme ça, j’ai essayé jusqu’au dernier moment de persuader mon entourage que ce n’était pas un bon titre, mais tout le monde l’aimait !
2 Comment s’est passé le processus d’écriture des textes et des musiques ?
Quand j’ai eu envie de faire un disque avec mes propres chansons, j’ai composé 20 nouveaux titres très rapidement. Souvent en un jet. De ces 20 titres, j’en ai gardé 2 qui avaient la couleur que je voulais donner à ce disque. Quelque chose de simple et dépouillé. Puis je me suis entouré d’autres auteurs auxquels je demandais d’écrire parfois sur un sujet donné, parfois sans direction précise. Là aussi, nous avons fait plus de chansons qu’il n’y en a sur le disque.
3 Comment définiriez-vous l’atmosphère générale de l’album ?
En premier lieu, j’ai pensé qu’il fallait mettre ma voix très en avant, en utilisant son spectre grave sans emphase dans l’interprétation. J’ai souhaité aussi que les arrangements musicaux soient assez dépouillés. Je disais aux musiciens: « tentons de faire beaucoup avec peu ! » Je trouvais que la virtuosité n’était pas nécessaire pour atteindre la couleur « road music » que je cherchais. Nous avons enregistré la plupart des titres en direct avec très peu de doublages. Cela nous a permis, je crois, d’obtenir une atmosphère musicale chaude et aérée, de servir le propos.
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