Après «Entre Terre et Mer» (2013), il signe «L’imprévu» (Igloo, 2017), deuxième album salué par la critique en francophonie et récompensé d’un Coup de Coeur de l’Académie Charles Cros.
Il revient «Ballades pour mon chien noir», troisième opus qui fait référence à la façon dont Winston Churchill nommait les états dépressifs qui l’ont accompagné toute sa vie. Ces nouvelles chansons rendent hommage au nouveau meilleur ennemi de l’humain moderne coincé entre infobésité, fureur néolibérale, désastre environnemental et attentisme.
Un onze titres digital qui rassemble des chansons au format classique et des morceaux plus expérimentaux, avec un soupçon de belgitude, d’humeur post-rock et néofolk. A l’instar de l’ancienne variété francophone, les nouvelles chansons de Mathias puisent dans des univers musicaux éclectiques au service de textes fouillés et conscients de l’état du monde.
Objet hybride réalisé entre deux mondes, « Ballades pour mon chien noir» présente les paroles des onze titres de l’album (téléchargeables en haute qualité audio) et des textes «orphelins», des fragments de textes non identifiés qui étaient restés parfois longtemps dans le ventre d’un disque dur , sans jamais avoir été mis en musique.
Avec ce troisième album très personnel, Mathias Bressan nous invite à prendre le temps de l’écoute introspective et de l’attention de soi. «ballades pour mon chien noir» cultive la fragilité et l’imperfection dans le tumulte général.
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