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Depuis plus de vingt ans, Flat Earth Society, fleuron du jazz belge un peu dérangé, fait des ravages sur les scènes nationales et internationales, avec des programmes musicaux débordants, défiant les étiquettes de genre et déconcertant les auditeurs avec leur spazz jazz razzmatazz multicolore. Leurs points forts ? On ne pourrait pas tous les énumérer, vraiment, mais Boggamasta I (2017) était certainement l’un d’entre eux.
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Peter Vermeersch et David Bovée (l’un des premiers membres, revenu au bercail) ont façonné le personnage principal de l’album, le power addict et mégalomane Boggamasta pour propulsé notre orchestre supersonic volontaire et désireux vers de nouveaux sommets de débauche musicale et de vice. La combinaison d’arrangements extra large avec ce nouveau grain sombre et ces méchants grooves fonctionne à merveille et a stupéfié le public et la presse en Europe et en Amérique du Sud. C’est du jazz ? “Ouais. Eh bien, tu sais, genre, un peu.” Un journaliste du London Jazz News s’est exclamé: « Ce n’est certainement pas une musique qui doit être jugée selon les critères du jazz. » Splendide !
Le Boggamasta III fraîchement brassé n’est pas pour ceux qui cherchent des réponses, car ces mutins voyous ont concocté un autre lot de compositions corrosives et d’histoires trompeuses. La plupart des références classiques de FES – Ellingtonien, Zappa, 21e siècle frénétique – restent intactes, mais naviguent à travers les labyrinthes d’une jungle urbaine et des traditions férocement mises à jour. Boggamasta III suinte à grosses gouttes, au rythme d’une partition imaginaire, de cartes qui se déroulent au fur et à mesure pour parcourir les voies spatiales.
Ne vous y trompez pas : même dans sa troisième décennie, Flat Earth Society excelle dans la création de musique délicieusement peu fiable, pleine d’angles absurdes et de rebondissements passionnants. C’est une méthode, une raison d’être qui reste toujours aussi fraîche et vitale et qui ne manque jamais de surprendre. Un numéro sur la corde raide, un film musical voluptueux et une polka de cimetière réunis, Boggamasta III est un autre triomphe pour Flat Earth Society et Bovée. Et au cas où vous vous demanderiez où est allé le volume II: “Cela fait trois ans depuis le premier, le temps presse.” Flat Earth Society reste en avance sur la courbe. Par tous les moyens nécessaires.
Compositions de Peter Vermeersch et David Bovée (sauf ‘Trust In Me’ – Robert & Richard Sherman), enregistrées par Laurens Ingels au Werkplaats Walter (Bruxelles) et Johnny Green Giant Studio (Gand), oct-nov 2020. Montage et prémix par Peter Vermeersch. Mixage et mastering par Oz Fritz (connu pour son travail avec Tom Waits, Bill Laswell, John Zorn, Herbie Hancock, Ornette Coleman, Iggy Pop, Bob Marley et bien d’autres).
Titres sur le vinyle double 45T :
SIDE A
Dust From The Stars
Bury The Corn
SIDE B
Carbon Based
Trust In Me
SIDE C
What
SIDE D
Slave Driver
Moog For You
Sit Rise
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Boggamasta III
Flat Earth Society
IGL327
Release 18/06/2021
David 9½ Bovée guitare électrique, voix & electronix
Peter Vermeersch basse (clarinet), voix & electronix
Mirko Banovic basse electric
Kristof Roseeuw contrebasse
Peter Vandenberghe clavier & piano
Teun Verbruggen batterie
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Wim Segers percussion & voix
Benjamin Boutreur sax alto
Michel Mast sax tenor
Martí Melià sax tenor
Bruno Vansina sax bariton & flûte
Berlinde Deman tuba & voix
Bart Maris trompette
Pauline Leblond trompette & voix
Peter Delannoye trombone
Marc Meeuwissen trombone
Fermer
Tracks
UGS IGL327 Catégories Igloo Jazz, Label, David Bovée, Bart Maris, Berlinde Deman, Marc Meeuwissen, Peter Vandenberghe, Peter Vermeersh, Teun Verbruggen, Flat Earth Society Étiquettes Vinyle, MP3-320, WAV-16-BIT, WAV-24-BIT
Informations complémentaires
Formats | Vinyle, WAV-16BIT, WAV-24BIT, MP3-320 |
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