On a bien noté que « Comboio », c’est, en langue portugaise, le train et, par extension, le convoi. Promesse de voyage, à tel point que nous avons pensé à un périple au sens de « voyage autour d’un continent », quelque part entre le Brésil et l’Argentine. Avec pour étapes des compositions personnelles, comme « Xeque-mate » de Boris Gaquere ou « Geai » de Manu Comté, ou des interprétations originales d’œuvres de compositeurs comme Dino Saluzzi, Tomas Gubitsch, Hermeto Pascoal, Egberto Gismonti pour n’en citer que quelques uns.
Une construction rigoureuse, une énergie incandescente, une organisation impeccable. Mais aussi une couleur ou une tonalité d’ensemble qui relie tous les titres entre eux. Il y a assurément du puzzle dans l’organisation des différents morceaux. Il y a plus dans l’ensemble des différents titres que dans la somme des éléments qu’ils constituent. Chaque morceau existe en effet en tant que tel mais aussi par le jeu d’échos qu’il entretient avec tous les autres. Il y a comme une alternance de pièces méditatives et de pièces dansantes, qui nous introduit dans un monde musical très contemporain nourri de musiques inspirées par le jazz, la musique classique ou ces rythmes dont nous a fait don l’Amérique du sud.
(Françoise et Michel Rebinguet)
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