En 1978, les aficionados du jazz à Bruxelles ont décidé de regrouper leurs ressources pour enregistrer une partie de la nouvelle musique produite. N’ayant pas les possibilités des grandes productions, ils ont mis en place leur propre label avec des moyens de distribution subventionnés. L’objectif n’était pas de recréer une société géante mais de refléter la musique de leur époque.

Les débuts de Igloo inclurent de grands noms comme Chet Baker et le guitariste Philip Catherine. Mais plus que tout autre chose, le label a fourni une plate-forme pour les jeunes musiciens du jazz et de la musique contemporaine. Au fil des années, il eut le privilège de sortir les premiers albums des pianistes Eric Legnini et Nathale Loriers, du vibraphoniste Pascal Schumacher et de Melanie De Biasio.

“C’est le rôle principal d’Igloo”, explique le président de la société, Daniel Léon. “Fournir une plate-forme pour les futurs talents est ce que nous faisons.”

Pour les petits labels comme Igloo, les changements des dernières années ont transformé la scène de façon spectaculaire. Les artistes peuvent maintenant enregistrer et imprimer leur propre matériel, mais la distribution et la promotion demeurent des tâches qui nécessitent du temps et qui font la différence.
«Nous nous associons à des festivals et à d’autres organismes et permettons la distribution et l’octroi de licences à l’étranger».

Le 30e anniversaire est une occasion à célébrer. En plus d’organiser des promotions sur une gamme de son grand catalogue, IGLOO a également organisé un concert spécial à Bruxelles. C’est typiquement le genre d’événement qui permet de montrer les nouveautés plutôt que des classiques. Il s’agit notamment de Mathilde Renault, du Trio Greg Houben (fils du saxophoniste Steve Houben), de Cécile Broché et Etienne Bouyer, du Trio Pascal Mohy, du Trio Eve Beuvens et du Trompettiste Thomas Champagne.

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