20 ans après la sortie des « Racines du Ciel », leur premier enregistrement sorti chez De WERF, Rêve d’Elephant Orchestra rejoint le catalogue Igloo et signe un cinquième album marqué par un nouveau line-up. On retrouve à la basse le jeune Louis Frères qu’on a pu entendre à ses débuts au sein du Metropolitan quartet (aux côtés d’Antoine Pierre et Igor Gehenot). Ce musicien à la sonorité profonde apporte une superbe composition au répertoire de «Dance Dance». Le jeune trompettiste allemand Christian Altehülshorst rejoint également l’équipe des éléphants. Virtuose d’une grande sensibilité, il a amené le groupe à explorer d’autres territoires.
Mais le band n’a pas perdu pour autant ses racines et ses pratiques qui ont fait du Rêve d’éléphant Orchestra un groupe identifiable dès les premières notes !
La citation de Didier Levallet – introduisant Rêve d’Elephant au Jazz Campus en Clunisois – est toujours d’une brûlante actualité pour parler de « Dance Dance » :
« (…) cet orchestre relativement important de sept musiciens produit une musique qui est à la fois d’une grande exubérance, d’une grande générosité, d’une grande liberté, d’une grande rigueur dans l’écriture aussi, très imagée, très joyeuse c’est vraiment un orchestre qui donne du plaisir. C’est une musique qui surprend dans le bon sens du terme, très ouverte à beaucoup de choses, beaucoup d’influences, qui passe du coq à l’âne d’une façon tout à fait naturelle, je ne trouve pas cela artificiel du tout. Ce n’est pas de la world music ça reste du jazz car c’est la façon de faire la musique qui compte quelles que soient les sources »
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