Le nom du groupe était composé de leurs initiales. Peu après le violoniste-clavièriste Rigo Katombi rejoignit le groupe.
Leur choix artistique fur de créer une musique originale basée sur le folklore du Zaïre plutôt que de rejoindre la mouvance soukous-rumba de Kinshasa. Le groupe gagna en 1986 le concours musical Coca-Cola pour l’Afrique Centrale dont le premier prix était un disque enregistré dans un studio professionnel de Kinsaha, mais leur manager de l’époque s’enfuit avec l’argent.
En 1987 ils participèrent à un atelier musical avec Jimmy Cliff (de la Jamaïque). De 1986 à 1990 ils se produisirent régulièrement à Kinshasa, connaissant un succès jamais démenti.
En 1989 ils furent sélectionnés par le Centre de la communauté Française de Kinshasa pour un atelier de composition musicale assistée par ordinateur avec des formateurs européens. Etant l’un des formateurs, c’est là que je fis leur connaissance et je rejoignis peu après le groupe. Une table ronde des producteurs francophones de musique étant organisé en même temps, les Embowassa attirèrent l’attention de différentes personnes telles Mirko Popovitch (La Vénerie – Bruxelles), Claude Micheroux (Jeunesses musicales de Belgique) et Alain Paré (CINARS – Montréal).La musique d’Embowassa a ses racines dans le folklore congo-zaïrois, plus particulièrement du centre du pays. Ceci est particulièrement évident dans leur manière de chanter et par leur utilisation de rythmes traditionnels tels le mutuashi du Kasai, les rythmes des ethnies Yansi et M’bla etc.
En février 1991 ils furent invités par les Jeunesses musicales de Belgique pour leur première mini-tournée en Belgique. Durant ce séjour ils enregistrèrent leur CD ‘Tuta Weza’.
A la fin de la tournée le groupe se divisa : deux de ces membres décidèrent de rester en Europe, quitte à endurer les périls de la clandestinité.
Malgré plusieurs tentatives le groupe ne se reforma jamais. Didi Ekukuan rejoignit son frère ainé Lokua Kanza à Paris qui joua également pendant un certain temps avec Bondo Lumembo, qui revient en France vers 1994. Rigo partit pour les Pays-Bas. Seul Bronson resta au Congo-Zaïre.
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