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Lorsque l’on sait qu’il existe au Danemark plus de 200 variétés de smoerrebroed, Ie dernier disque de Claudine Simon nous fait penser – pour des raisons de diversité – à ces repas déments plus proches cependant du feeling d’Andersen que de celui de KIerkegaard. Chanteuse, mais ici on ne l’entend qu’au piano, ClaudIne SImon a composé et arrangé des thèmes où l’on retrouve une sensibilité née d’une curiosité singulièrement aiguisée.
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Keskidi et “Tant mieux”, avec l’inaltérable sonorité de Steve Houben puisant son souffle entre Lee Konitz et Paul Desmond, riches en effluves brésiliennes comme dans les disques confidentiels de Neal Creque, un des fabuleux pianistes de Mongo Santamarla. Philippe Aerts, bassiste d’une impitoyable justesse s’en donne à cœur joie dans “Et si” tandis que le trombone de Jean Pol Danhier coulisse et contrechante une mélodie en forme de valse. “De Nuit” dont l’arrangement n’est pas sans rappeler les scores d’Olivier Nelson, belle entrée de Vandendriessche (sax-ténor) dans une composition: “A’s naise”. ‘Regret” a des allures de “Blue Match”. Lorsque Blakey et ses Jazz Messengers, faisaient retenir la rue Saint Benoît de ses baguettes de feu. “Un peu triste” doit s’écouter face à un lever de soleil sur la mer comme dans le film “Isabelle devant le désir”
Si vous n’avez pas compris qu’il s’agit d’un bon disque, c’est que je m’y suis mal pris.
Marc Danval
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