Ici, il épouse des formes autres que celles qui lui sont le plus souvent associées : la mélodie s’insinue comme une rivière suit son fil, et les paysages se découvrent comme autant d’états d’âmes. Mais le résultat demeure toujours le fruit d’une liberté partagée, c’est-à-dire d’une écoute à la fois de soi et de l’autre, en même temps que d’une rencontre entre l’imaginaire et le réel. C’est en ce sens que, à mes yeux, la forme brute que revêt cette musique libertaire esquisse un idéal de communication humaine.
Presse :
«Ce qui est jubilatoire avec ce trio, c’est l’aisance avec laquelle il maîtrise les sons et les harmonies. Tout s’enchevêtre avec une étonnante souplesse.» JAZZQUES
«Qu’elles soient longues ou courtes, les histoires que nous raconte ce trio sont passionnantes. On les écoute avec une attention d’autant plus vive qu’on est surpris à chaque morceau.» LE SOIR
« Manu Hermia, excellent multi-instrumentiste/flûtiste qui passe avec aisance d’une veine postcoltranienne à des atmosphères plus éthérées, flanqué – en guise de gardes du corps de deux tueurs à gages – l’un à la basse (Manolo Cabras : retenez ce nom), l’autre à la batterie, Joao Lobo, un loup/renard/tigre/panthère/guépard pour la batterie (…) la gamme des perversions existant dans ce bas monde est aussi infinie que la variété de timbres, rythmes, nuances et couleurs que ce diable de Joao tire de son kit. » Thierry Quenum, JAZZ MAGAZINE
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