Il s’est notamment produit avec Louis Amstrong et Harry Belafonte dans les années 60. Il n’en est pas moins resté fidèle à ses racines. Ses chansons étaient autant de messages et de conseils qu’il souhaitait transmettre à son public grâce à sa musique et à la maîtrise de son instrument. La plus célèbre d’entre elles restera sans doute “Malaïka”, interprétée par la diva sud-africaine Myriam Makeba. Malgré son succès et sa réputation, Edouard Masengo n’a jamais enregistré ses oeuvres, ce qu’il avait finalement accepté de faire à l’invitation de Fredy Jacquet, délégué de la Communauté française de Belgique à Kinshasa et fan du poète katangais. Cet enregistrement en studio prévu à Bruxelles n’aura cependant jamais lieu car Edouard Masengo est décédé le 27 mars 2003. Mais, à l’occasion de l’un de ses derniers concerts à Lubumbashi, en décembre 2002, un enregistrement avait été réalisé à l’initiative du centre Wallonie-Bruxelles, lequel s’est donc retrouvé en possession de l’unique testament musical de l’artiste et a décidé de l’éditer.
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