Cela a commencé comme un voyage intérieur à la recherche des racines siciliennes du saxophoniste Pierre Vaiana, son grand-père maternel était charretier dans la province de Palerme, comme tous ses frères. Les charretiers siciliens parcouraient de longues distances et s’arrêtaient dans des auberges appelées funnacu, dans lesquelles ils tenaient de légendaires joutes improvisées de poèmes d’amour chantés. Le funnacu sicilien appartient à la tradition euro-méditerranéenne du Funduq (en arabe), une auberge pour voyageurs marchands qui existe depuis la Grèce antique (le pandocheion).
L’inspiration rythmique du groupe n’hésite pas à faire des incursions dans les cycles rythmiques indiens ou africains. Le jeu des musiciens laisse une grande place à l’improvisation dans un esprit de liberté, de spontanéité et d’ouverture.
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