‘Strange Deal’ ne tourne pas autour de la seule guitare. Au contraire, Guillaume utilise au maximum les caractéristiques et les variables de ses collègues musiciens pour produire un son de groupe fort et dynamique.
Le lien avec la tradition du jazz est resté, tout comme la couleur acoustique du projet. Le LG Jazz Collective n’a en effet pas besoin de subterfuges électroniques. Toute sa dynamique tourne principalement autour de mélodies fortes et bien construites. Ce septet est organique et construit sa musique selon ses propres règles, dont chacune enrichit l’ensemble tour à tour.
Les structures de base et l’interprétation semblent encore plus complexes et approfondies que sur le CD précédent. Le groupe est également pleinement conscient de l’expression musicale contemporaine et a écouté attentivement les pionniers actuels tels que Ben Wendel, Gerald Clayton et Gilda Hekselman.
La couverture du premier album dépeint sept jeunes gens qui cherchent la bonne direction au milieu des voies ferrées. Celle du second album nous propose le graphisme d’une grande ville. Les musiciens sont arrivés dans le pays du jazz, et avec ‘Strange Deal’, ils ont la carte de visite idéale pour y établir un nom définitif.
San Francisco a son collectif SFJAZZ, la Belgique a le LG Jazz Collective.
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