Il suffit d’écouter le son du ténor d’André Donni pour comprendre l’étonnante maturité de ce musicien alors âgé de 24 ans qui nous offre bien plus qu’un simple hommage à ses musiciens favoris, Webster, Hawkins ou Gonzalves. L’ensemble de l’album est conçu dans une approche très “Blue Note” des années 50-60: complicité entre les musiciens, atmosphère concentrée et détendue.
On y retrouve l’état d’esprit du concert avec des morceaux longs, personne ne s’étant privé du plaisir de jouer. Avec eux, on retrouve le complice à la contrebasse, Philippe Aerts, et le batteur Rick Hollander, que l’on a déjà pu apprécier aux côtés de Steve Houben ou Nathalie Loriers.
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