Rêve d’Éléphant Orchestra c’est un orchestre qui vient de Belgique…Un titre que je trouve assez adapté parce que c’est un titre un peu surréaliste et on sait que la Belgique est un pays qui pas seulement pour des raisons de politique intérieure mais aussi pour des raisons artistiques a de nombreux liens avec le surréalisme. Et cet orchestre relativement important de sept musiciens produit une musique qui est à la fois d’une grande exubérance, d’une grande générosité, d’une grande liberté, d’une grande rigueur dans l’écriture aussi, très imagée, très joyeuse c’est vraiment un orchestre qui donne du plaisir.
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C’est une musique qui surprend dans le bon sens du terme, très ouverte à beaucoup de choses, beaucoup d’influences, qui passe du coq à l’âne d’une façon tout à fait naturelle, je ne trouve pas cela artificiel du tout. Aujourd’hui les musiciens ont la possibilité de piocher un peu partout et parfois il s’agit simplement de montages sans intérêt. Ce n’est pas de la world music ça reste du jazz car c’est la façon de faire la musique qui compte quelles que soient les sources d’ailleurs je ne pense qu’il y ait d’emprunts littéralement parlant à des musiques extérieures, du monde mais c’est un état d’esprit d’ouverture.
Didier Levallet – compositeur, contrebassiste français et directeur du festival Jazz en Clunisois
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